La vie d'une productrice de fleurs suisse

La vie d'une productrice de fleurs suisse

Comment et que produisent les producteurs de fleurs suisses en été? Une conversation avec Helen Mötteli du magasin partenaire de Fleurop «Bluemehuus Mötteli + Co.» de Turbenthal.
Madame Mötteli, que pensez-vous de notre idée d'un bouquet saisonnier de fleurs suisses de juillet à septembre?
Je trouve que c'est une bonne période, car l'offre est vraiment énorme. Rien que chez nous, il y a par exemple des dahlias, des chrysanthèmes, des millepertuis, des scabieuses, des matricaires, des nigelles, des sanguisorbes, des graminées, des lisianthus, des tournesols, des zinnias, des limoniums, des hortensias, des achillées, des carthames, des célosies, des épiaires, des sedums, des véroniques, des Ammi visnages, différentes sortes de menthe et - toute l'année - des gerberas et des alstrœmères, pour n'en citer que quelques-uns.
Comment produisez-vous, en plein air ou sous serre? Et qui sont vos acheteurs?
60% de notre production est cultivée en plein air, 40% en serre. Nous fournissons nos produits principalement aux bourses aux fleurs suisses, mais nous les vendons également dans notre propre magasin de fleurs.
Quelle importance accordez-vous à la durabilité?
Elle est très importante pour nous. En effet, notre survie n'est assurée que si nous protégeons la nature. C'est pourquoi nous avons équipé le toit de notre maison d'une installation photovoltaïque. Celle-ci fournit de l'énergie pour notre entreprise. Non seulement pour le magasin de fleurs, mais aussi pour la ventilation, le chauffage et les pompes de circulation dans les serres. Aux heures de pointe, nous avons certes besoin d'énergie supplémentaire du réseau. En revanche, lorsque nous produisons plus d'énergie que nous n'en consommons, nous injectons l'énergie excédentaire dans le réseau. De plus, ce printemps, nous avons également lancé les premiers essais de culture biologique.
Qu'en est-il des pesticides et de l'irrigation?
Nous n'aimons pas du tout utiliser des pesticides. C'est pourquoi nous travaillons avec des micro-organismes efficaces que nous répandons régulièrement pour renforcer les plantes. Depuis que nous les utilisons, nos cultures de fleurs coupées sont beaucoup plus résistantes aux parasites. En ce qui concerne l'irrigation, nous utilisons depuis longtemps et en priorité l'eau de pluie que nous recueillons dans un bassin.
Comment voyez-vous la place des fleurs suisses auprès du public?
Dans le domaine de l'alimentation, le régional et le saisonnier sont déjà très connus et appréciés. C'est pourquoi je pense qu'un changement de mentalité aura également lieu pour les fleurs. C'est une bonne chose que Fleurop s'engage dans ce sens. Car il faut un bon marketing. Et Fleurop est forte dans ce domaine, elle l'a prouvé à plusieurs reprises.

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